Questions fréquemment posées

Vous trouverez ici des réponses aux questions courantes sur le projet de construction du centre d’accueil pour migrants

Le foyer sera habité par des familles, des couples, des femmes et des hommes. Seuls les mineurs non accompagnés seront toujours logés en famille d’accueil. Le foyer ne comportera pas d’appartements mais des chambres et de locaux communs tels que les cuisines, les salles de bains, et les lieux de vie. 

Non, on parle ici d’un hébergement au centre-ville habité par des familles, des hommes et des femmes issus de multiples origines et religions. Les enfants iront à l’école la journée et les adultes iront suivre des cours de français. On sera donc dans une situation où les habitants du foyer seront actifs et entourés.  

Les demandeurs d’asile nouvellement arrivés sont en attente d’une décision quant à leurs statuts en Suisse. De plus, il est nécessaire qu’ils passent par une étape intermédiaire, le foyer, où ils sont accompagnés dans des démarches administratives et sensibilisés à la vie locale. C’est seulement après cette étape, une fois leur avenir en Suisse connu, qu’ils pourront chercher un appartement sur le marché comme tout un chacun. 

Lorsqu’ils sont en foyer, l’encadrement est bien plus global et plus soutenu car des assistants sociaux, des éducateurs et des bénévoles interviennent directement sur place. C’est donc logiquement plus efficace et moins cher que de traiter les cas individuellement. De plus, un accueil réussi favorise l’intégration. 

A Nyon, il y plus de 20’000 habitants. Ça représente donc moins de 9 migrants pour 1000 Nyonnais.  

Rien. La construction du foyer sera fiancée par le canton à qui la commune louera le terrain. 

Précisions : la commune ne doit concéder aucun investissement dans ce projet. C’est l’EVAM qui aura à charge l’investissement, mais aussi l’entretien du bâtiment. En revanche, par le biais du droit de superficie sur les 1612m2, elle se verra verser une somme d’environ 25’792 CHF par an, et ce pendant 50 ans, soit 1’289’600 CHF, sans prendre en compte l’indexation du loyer. En bref, ce projet ne coûtera rien aux Nyonnaises et au Nyonnais, mais engendrera des rentrées financières.

Il ne s’agit pas d’aider les migrants au détriment des Nyonnais. Le foyer n’est pas construit à la place d’un immeuble et un immeuble ne peut pas être construit à cet emplacement. Donc l’absence de ce foyer ne créerait pas de logements supplémentaires pour les Nyonnais.

Ce n’est pas la même chose. En Oie il s’agissait d’un abri ouvert 24h/24h et les migrants n’étaient pas assez encadré. Aujourd’hui on parle d’un foyer avec des assistants sociaux, des éducateurs et du personnel administratif sur place au quotidien.   
Si on veut comparer la situation en Oie il faudrait la comparer à l’abri ouvert aujourd’hui sous L’école de Nyon-Marens. Et là on voit qu’il n’y a pas de problème ni de drogue, ni de conflits avec le voisinage.  On constate que la prise en charge par le canton a bien évolué, des leçons ont été tirées et c’est pourquoi aujourd’hui une telle situation ne peut pas se reproduire. 

Les flux migratoires étants récurrents, la planification de structure d’accueil doit être pensée à long terme. La volonté actuelle est de mettre en place une solution d’accueil efficace et durable à Nyon.

Les lieux où vivent actuellement les migrants n’ont pas de Wifi. C’est pourquoi ils sont présents à la Combe et à la gare qui sont des lieux d’accès Wifi gratuit ce qui leur permet de communiquer avec leur famille.

Depuis bientôt deux ans, la structure de jour de l’EVAM se situe juste à côté de l’UAPE des classes tartines. La structure de jour est le lieu d’accueil en journée pour les migrants logés dans les abris PC. En deux ans, il n’y a eu aucun incident, aucun problème dans cette cohabitation entre UAPE et structure de jour. Au contraire, les enfants et les migrants ont participé ensemble à plusieurs évènements (comme la fête contre le racisme ou la fête des voisins) et certains migrants y ont fait des stages. 

Deux ans d’expérience positive avec l’abri actuel démontre que l’encadrement en place suffit et qu’aucune mesure de sécurité accrue n’est nécessaire. L’EVAM mandate une société de sécurité privée pour le contrôle des accès de sécurité aux lieux de vie. En cas d’évènements sur la voie public, la police municipale interviendrait dans le cadre de son mandat.

Les associations qui sont le long de la parcelle, dans bâtiments ne seront pas détruits, le droit de superficie si il est octroyé à l’Evam  ne couvre pas ces locaux-là! Par contre il couvre le local ou il y a le petit train, mais le temps que le bâtiment se construise la Municipalité aura eu le temps de trouver une solution.